« De l’infidélité justifiée à la psychanalyse de cadavre ». C’est sous ce titre a priori sibyllin que l’association MARCEL VERVLOESEM – TEVIREPEDO, qui s’occupe de la protection des droits humains des témoins et victimes des réseaux pédocriminels, publie sur son site internet une lettre ouverte au Ministre de la Santé. Ce document met une nouvelle fois en cause Claude Amirault, l’expert judiciaire qui s’était déjà distingué dans l’affaire Taïs en réalisant une surprenante expertise psychologique post-mortem de Pascal Taïs. Cette expertise qui avait joué un rôle déterminant dans l’instruction, avait été épinglée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme en ces termes : « … la Cour doute de l’utilité de l’enquête psychologique post-mortem dans la recherche de la vérité ; cette expertise, qui contient une appréciation négative de Pascal Taïs, a visé par ricochet les requérants, en les accablant. Sa teneur a donné aux autorités judiciaires un moyen de minimiser ou d’écarter la responsabilité des policiers dans la mort de leur fils. Elle met en avant la thèse suicidaire et a probablement constitué une clé d’interprétation pendant l’instruction, prenant une dimension disproportionnée en comparaison avec les autres mesures prises pour rechercher les causes de la mort et en identifier les éventuels responsables ».

Lire aussi : Affaire Pascal TaïsAffaire Pascal Taïs (suite)Affaire Pascal Taïs (suite 2)Affaire Pascal Taïs (suite 3)Affaire Pascal Taïs (suite 4)