L’affaire Pascal TaÏs, ce jeune homme découvert mort dans une cellule du commissariat d’Arcachon en 1993, est de nouveau évoquée dans le rapport que vient de rendre public Amnesty International. Ce rapport, intitulé « France, des policiers au-dessus des lois », dénonce les violations des droits de l’homme commises régulièrement en France par des agents de la force publique. Amnesty International est également préoccupée par le faible taux de comparution en justice des responsables présumés, faute d’enquêtes indépendantes, impartiales et efficaces. C’est d’ailleurs ce qui a valu à l’Etat Français d’être condamné le 1er juin 2006 par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour ne pas avoir assuré la protection de Pascal Taïs et surtout pour ne pas avoir diligenté d’enquête afin de déterminer les causes de son décès. Les magistrats sont également montrés du doigt pour leur propension à classer sans suite les affaires mettant en cause des policiers avec lesquels ils travaillent. Lire le rapport d’Amnesty International.

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